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L’avocate Marcela Gurdian pointe du doigt les délais dans les approbations de résidence au Costa Rica

Un manque de ressources humaines à l'Immigration entraîne des retards et des frustrations.

par Yves Pepito Malette
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Residency in Costa Rica

Dans une déclaration hautement inhabituelle, voire même étonnante, faite lors d’une diffusion en direct sur YouTube, l’experte en immigration et avocate Marcela Gurdian a ouvertement critiqué ce qu’elle a qualifié de l’état extrêmement désordonné des services fournis par le personnel et les autorités au sein du Département de l’Immigration de premier plan du Costa Rica.

La Direction Générale de la Migration et des Étrangers (La Directora General de Migración y Extranjería) l’organisme gouvernemental responsable de la mise en œuvre des politiques migratoires, de la surveillance de l’entrée et de la sortie des individus sur le territoire national, ainsi que de la facilitation de l’intégration des ressortissants étrangers dans la société costaricienne.

Du jamais vu en 25 ans

Marcela Gurdian, qui gère un cabinet d’avocats largement reconnu et réputé d’experts en immigration à travers le Costa Rica, dédiés à aider les nouveaux expatriés à obtenir leur résidence légale, a exprimé qu’elle n’avait jamais rencontré une situation aussi tumultueuse que celle qui prévaut actuellement au sein du Département de l’Immigration du pays.

La vision présentée sur le site web de l’institution est censée être compétente, adaptable, avec une approche de gestion transparente. Cependant, selon la déclaration de Marcela Gurdian, « cela ne se produit pas de la manière que j’ai jamais vue en 25 ans d’expérience en tant qu’avocate ».

Marcela ne rejette pas la faute sur les employés du Département de l’Immigration, qui travaillent très d’arrache pied, dit-elle. Mais le service est sous-effectif, et depuis la pandémie, ils sont littéralement submergés par des milliers de demandes. Le budget de soutien semble ne pas être là pour embaucher davantage de personnel, donc le système échoue, selon elle.

En fait, Marcela Gurdian avoue avoir déposé des dizaines de plaintes auprès de la Defensoría de los Habitantes de la República (Défenseur des droits des citoyens), un organisme de surveillance faisant partie du Pouvoir Législatif.

« Je le fais gratuitement au nom de mes clients », dit-elle. Les retards créés par le gouvernement mettent une pression personnelle et financière indue sur les personnes qui espèrent faire du Costa Rica leur pays d’adoption.

Le rôle de la Défenseur des droits

Le rôle de la Défenseur des droits est de veiller à ce que les activités du secteur public soient conformes au cadre légal et aux normes morales, de manière à protéger en permanence les droits et les intérêts des individus. Leur rôle est de surveiller les actions et omissions du secteur public et d’intervenir au nom des citoyens lorsque cela est nécessaire.

Lors de l’émission en ligne intitulée « Pepito Live », diffusée sur YouTube, l’avocate a présenté plusieurs exemples concrets de ce qu’elle considère comme des manques flagrants créant le chaos dans le service aux futurs expatriés du pays.

Exemple 1 : L’Immigration est censée vérifier les dossiers de résidence une seule fois et demander ce qui est en attente, mais elle ne suit pas cette règle et continue de demander des documents aux demandeurs. Ce comportement entraîne des retards inutiles dans le processus.

Exemple 2 : Si l’Immigration commet une erreur dans un dossier de résidence au Costa Rica, l’étranger doit rédiger une lettre expliquant l’erreur. Le délai moyen pour recevoir une réponse de l’Immigration, même si l’erreur est de leur fait, est d’au moins 8 mois.

Exemple 3 : Si un dossier est initié de manière incomplète, l’Immigration prend en considération la date de complétion du dossier, et non la date initiale de sa soumission.

Exemple 4 : En raison des retards dans le traitement des résidences pour les investisseurs, l’Immigration a décidé en 2023 de donner la priorité à l’examen des nouvelles demandes soumises avec tous les documents nécessaires dans un délai court (4 mois). Les anciennes demandes sont restées en attente sans approbation.

Exemple 5 : Personne n’est disponible à l’Immigration pour discuter de cas spécifiques, aider avec des dossiers en cours depuis longtemps ou même apporter de l’aide en cas d’erreur.

Une question de temps et de patience

Bien que l’avocate en immigration, Marcela Gurdian, ait été très critique envers le système en place lors de l’émission « Pepito Live », elle a également tenu à rassurer les personnes à l’écoute en affirmant que le gouvernement du Costa Rica est un pays ouvert en matière d’immigration.

« Si un étranger a un dossier de résidence au Costa Rica complet et n’a pas de casier judiciaire, la résidence sera approuvée ; c’est une question de temps et de patience », assure Marcela Gurdian.

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2 commentaires

Patience...

Aymon Sophie 29 novembre 2023 - 5 h 12 min

C’est la qualité que nous devons tous avoir ! Pura vida !
J’attends mon approbation également depuis…… Longtemps…
C’est long et stressant. Merci pour cet article ! En plein dans le mille !

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Yves Pepito Malette 29 novembre 2023 - 6 h 19 min

Merci pour la suite des choses et bonne chances avec la suite des choses pour vous.

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