Au cœur de la magnifique côte de Nicoya, une initiative révolutionnaire voit le jour. Des leaders du tourisme local ont signé un accord de collaboration, jetant ainsi les bases de la future « Chambre du tourisme de la zone bleue du Costa Rica ».
Cette nouvelle entité, qui bénéficie du soutien d’institutions majeures telles que l’Institut du tourisme du Costa Rica (ICT) et l’aéroport du Guanacaste, a pour ambition de propulser la région comme une destination touristique incontournable.
M. Xavier Palomar, Président de la Chambre du tourisme de Samara, a commenté : « Nous sommes une destination touristique qui englobe Samara, Nosara, Puerto Carrillo, Punta Islita, Puerto Humo, San Vicente de Nicoya, Pozo de Agua et Tempisque. Individuellement, ces zones pourraient être considérées comme sans importance. D’où notre besoin de nous unir pour être plus attrayants pour les visiteurs nationaux et internationaux. »
Il a ajouté : « Si les étrangers visitent le pays pendant une moyenne de 14 jours, nous devons concurrencer des destinations bien établies comme Monteverde, Manuel Antonio, les Caraïbes, le Golfe de Papagayo et ne pas nous contenter de miettes s’ils nous visitent pendant deux ou trois jours.
Par conséquent, Palomar estime qu’il est essentiel que les entrepreneurs du tourisme mettent de côté leurs intérêts personnels et locaux et comprennent qu’à travers des efforts collectifs, nous pouvons consolider une destination touristique avec divers forfaits plus attrayants pour les touristes. »
UN REGROUPEMENT STRATÉGIQUE
Si individuellement des zones comme Samara, Nosara ou Punta Islita pourraient sembler être des destinations de niche, leur unification ouvre la voie à un potentiel touristique démultiplié. Xavier Palomar, figure emblématique de cette initiative, souligne l’importance de cette union pour renforcer l’attractivité de la région face à des géants du tourisme costaricain tels que Monteverde ou Manuel Antonio.
L’une des forces majeures de cette initiative réside dans son association avec le concept de la « zone bleue ». Ces territoires, où résident des centenaires en excellente santé, fascinent le monde entier. Le Costa Rica est privilégié d’avoir sa propre zone bleue, et ce projet vise à la mettre davantage en lumière.
Des trésors tels que les grottes de Barra Honda, la céramique Chorotega à San Vicente, sans oublier la beauté naturelle de Pozo de Agua, sont autant d’attraits que cette nouvelle entité souhaite promouvoir.
VERS UN AVENIR DURABLE
Toutefois, avec de grandes ambitions viennent de grands défis. L’un des principaux enjeux est de gérer la croissance tout en préservant l’environnement local. Palomar insiste sur la nécessité d’un développement réfléchi, tenant compte des infrastructures, de la protection de l’environnement et du bien-être des habitants.
En somme, la côte de Nicoya se prépare à une transformation majeure. Entre tradition et modernité, elle pourrait bien devenir la nouvelle étoile montante du tourisme au Costa Rica.
La plus ancienne église du Costa Rica est un bel exemple de ce potentiel touristique. À seulement une heure de Tamarindo se trouve un édifice historique qui remonte à près de 500 ans et représente les premières interactions entre la tribu indigène Chorotega et les conquérants espagnols. L’histoire qui se cache derrière en vaut le détour.
1 comment
Je pense que beaucoup de région du Costa Rica sont amenées à se développer. On en voit des exemples tous les jours avec d’ambitieux projets. Plus que jamais il faudra effectivement gérer la croissance tout en préservant l’environnement et que les atouts du Costa Rica soient indemmes
André de altos los robles