Une excellente nouvelle pour les voyageurs au Costa Rica : le recensement annuel de la population d’aras rouges en 2023 indique une augmentation de 180 % par rapport à l’année précédente.
L’ara rouge, également connu sous le nom d’ara macao, est une créature extraordinaire que l’on peut rencontrer dans les régions luxuriantes du Costa Rica. Cet oiseau majestueux est un symbole de la richesse de la biodiversité de ce pays d’Amérique centrale.
Ils jouent un rôle essentiel dans l’écosystème en aidant à la dispersion des graines des arbres qu’ils consomment. En se nourrissant de fruits tropicaux, ils transportent involontairement les graines à travers la forêt, contribuant ainsi à la régénération de la végétation.
Selon les données recueillies, 2 121 aras ont été répertoriés cette année, contre 1 177 de la même espèce en 2022. Les chiffres des années précédentes se présentent comme suit : 978 en 2020 et 1 501 en 2019.
Cette augmentation spectaculaire est le fruit des efforts conjoints des organismes gouvernementaux, des établissements d’enseignement et des entreprises privées en faveur de la préservation de cette espèce emblématique.
« Je suis vraiment enchantée d’apprendre cette nouvelle. Les aras rouges représentent les plus beaux oiseaux de la planète, et je suis venue au Costa Rica en grande partie pour les observer. Je lève mon chapeau aux responsables de cette nouvelle si positive. »
Martine Tremblay de Sherbrooke au Québec
Ces résultats encourageants témoignent de l’efficacité des stratégies de conservation mises en place, telles que l’éducation environnementale, la création de nids artificiels, le contrôle et la protection de cet oiseau si admiré par les touristes. Cette espèce voit également sa présence multipliée par quatre dans le Pacifique central.
Un programme de conservation particulièrement remarquable est celui des Lapas Rojas du complexe hôtelier Punta Leona. Ce programme s’engage dans :
- La réintroduction d’aras macao dans leur habitat naturel grâce à la construction et à la mise en place de nids artificiels.
- La surveillance par caméras vidéo et la reforestation avec des espèces apparentées.
Le Programme de Conservation des Aras Macao du Pacifique Central a été lancé en 1994 dans le district de Tárcoles, lorsqu’il a été constaté que les aras se concentraient dans la partie inférieure de la rivière Tárcoles, près du Parque Nacional Carara et de la Réserve de Manglar Guacalillo, mais que leurs populations étaient en rapide déclin.
« La population d’aras rouges est menacée par la déforestation et le trafic illégal d’animaux sauvages. Heureusement, le Costa Rica s’efforce de protéger ces oiseaux en mettant en place des mesures de conservation et en sensibilisant la population à leur importance. »
Carlos Salazar – guide naturiste de Manuel Antonio au Costa Rica
L’ara macao, aussi connu sous le nom de « lapa roja », est l’une des espèces d’oiseaux les plus emblématiques du Costa Rica, et son importance va au-delà de sa beauté spectaculaire. L’oiseau coexiste harmonieusement avec l’homme, protégeant ainsi d’autres espèces et favorisant l’écotourisme.
« En tant qu’artiste peintre, je dois avouer que ma visite dans ce pays avait pour but de m’inspirer de cet oiseau si merveilleux. Cette excellente nouvelle ravive mon désir de faire un nouveau voyage au pays de la pura vida. »
Robert Monnier de Champigny-sur-Marne en France
Bien que cette espèce soit devenue un symbole de la faune costaricaine, elle a subi de nombreuses menaces, dont le commerce illégal et la destruction de son habitat. Pour contrer cette tendance inquiétante, de nombreux projets de conservation ont vu le jour dans la région du Pacifique costaricain, qui abrite l’une des deux seules populations viables d’aras macao et est considérée comme l’une des plus importantes en Mésoamérique.
Le projet de « Monitoreo Biológico Participativo de la Lapa Roja » est un excellent exemple de collaboration, bénéficiant du soutien de plusieurs institutions, organisations et entreprises, dont le Ministère de l’Environnement et de l’Énergie (MINAE), le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Système national des aires de conservation (SINAC), la Zone de conservation centrale (ACC), le Ministère de l’Éducation publique (MEP), le Parque Nacional La Cangreja, le Corredor Biológico Paso de Las Lapas, et l’Hôtel Punta Leona. »
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4 commentaires
Merci de partager cette superbe nouvelle ❤️
Merci pour le commentaire et merci de nous lire.
Bravo!
Les programmes de conservations et de reproductions portent fruits! Du côté Atlantique nous pouvons aussi observer un nombre plus important de ara verts, notamment à Tortuguero oú il y a maintenant un groupe résident.
Merci pour le commentaire Isabelle. Bravo aussi pour Tortuguero.