La Costaricienne Jennifer Berrocal prévoit d’escalader l’Everest

Dans un récent exploit d’audace et de détermination, Jennifer Berrocal, 37 ans et originaire de Heredia au Costa Rica, est devenue une véritable icône nationale. En octobre dernier, elle a gravi l’Ama Dablam, un des sommets imposants de l’Himalaya, établissant un précédent historique pour son pays.

MAIS JENNIFER, NE COMPTE PAS DU TOUT S’ARRÊTER LÀ

Son prochain défi ? Rien de moins que l’ascension de l’Everest, prévue entre avril et mai de l’année prochaine. Si elle réussit, elle deviendra la première Costaricienne à conquérir le toit du monde, s’élevant à 8 849 mètres. Cependant, l’ambition de Jennifer va bien au-delà de la simple conquête de montagnes.

Au cœur de ses aventures se trouve un désir profond de se découvrir elle-même et un engagement altruiste pour une cause noble : la sensibilisation au don d’organes. Jennifer est émue par le nombre croissant de personnes en attente de transplantations, et souhaite utiliser sa visibilité pour inciter davantage de gens à devenir donneurs.

MOTIVÉE PAR UNE GRANDE MISSION HUMANITAIRE

«Saviez-vous que des centaines de milliers de personnes dans le monde sont sur des listes d’attente pour une transplantation d’organe, mais que l’offre d’organes donneurs est bien loin de répondre à la demande ? Un donneur peut sauver jusqu’à huit vies et améliorer la vie de jusqu’à 75 autres personnes. Je souhaite utiliser le défi de l’ascension de l’Everest pour sensibiliser afin que davantage de personnes consentent à être donneurs d’organes,» nous a souligné Jennifer Berrocal.

Lors d’une entrevue exclusive avec Mag506, nous lui avons demandé de nous parler du plus grand défi qu’elle anticipe par rapport à son projet d’escalader l’Everest. Jennifer Berrocal nous a confié ceci :

«Le plus grand défi que j’anticipe serait le défi physique et l’aspect financier, mais je vais y travailler très fort dans les prochains quatre mois et m’entraîner intensément pour réussir à progresser à un bon rythme sur l’Everest. Il sera important d’avoir suffisamment d’énergie non seulement pour atteindre le sommet mais aussi pour descendre, ce qui a été le plus difficile pour moi à l’Ama Dablam.»

Sa passion pour l’alpinisme ne date pas d’hier. Avant son exploit à l’Ama Dablam, Jennifer s’était déjà imposée dans le monde de l’alpinisme, notamment par ses ascensions répétées du Cerro Chirripó, le point culminant du Costa Rica qui atteint 3 820 m d’altitude , et ses expéditions au Pérou au Pico Mateo.

Sa préparation rigoureuse, combinant entraînement physique intensif et nutrition contrôlée, témoigne d’une discipline et d’une détermination sans faille.

ELLE S’IDENTIFIE FIÈREMENT COMME UNE CANADIENNE D’ADOPTION

La jeune femme, marquée par le courage et la détermination, réside actuellement à Toronto, au Canada. Elle nous a décrit le Canada comme son pays d’adoption. Elle y a même fondé sa propre entreprise, nommée Shore Consulting. Partout où elle va, elle porte fièrement le drapeau du Costa Rica, mais aussi celui du Canada, qu’elle chérit beaucoup

Jennifer Berrocal n’est pas seulement une athlète accomplie, mais aussi une source d’inspiration. Entre le yoga, les voyages et l’alpinisme, elle a trouvé une véritable vocation dans les montagnes et un moyen d’explorer les limites de sa propre identité. Son histoire, marquée par le courage et la résilience, est un modèle pour tous ceux qui cherchent à se surpasser et à contribuer positivement au monde.

L’escalade de l’Everest, le plus haut sommet du monde, représente un défi majeur en raison de sa très haute altitude qui cause une raréfaction de l’air et augmente les risques de maladies liées à l’altitude. Jennifer Berrocal devra également affronter des conditions climatiques extrêmes, avec de basses températures et des tempêtes de neige imprévisibles. Les dangers physiques, tels que les chutes de pierres et de glace, ainsi que les passages techniques difficiles, ajoutent à la complexité de l’ascension. L’engorgement des voies populaires peut également poser problème, augmentant le risque d’accidents.

En outre, les grimpeurs doivent gérer des problèmes de santé comme la fatigue et le gel, tout en faisant face à une logistique et une préparation exigeantes, nécessaires pour une expédition réussie.

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