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Les iguanes et leurs secrets intimes : pourquoi les mâles ont-ils deux pénis ?

Pepito vous propose un voyage dans l'étonnante biologie de ces reptiles

par Yves Pepito Malette
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Si vous avez déjà croisé un iguane en train de bronzer tranquillement sur une branche ou sur une roche chaude au Costa Rica, vous avez sûrement remarqué son air détendu, presque royal. Mais ce que vous ignorez peut-être, c’est que ces petits lézards, en plus de savoir parfaitement profiter du soleil, cachent un secret plutôt… surprenant. Mesdames et messieurs, laissez-moi vous présenter les hémipénis. Oui, les iguanes mâles ne se contentent pas d’un seul organe reproducteur, ils en ont deux ! Et non, ce n’est pas juste pour se la jouer.

Pourquoi un seul pénis quand on peut en avoir deux ? C’est peut-être ce que se disent les iguanes mâles. En fait, chaque iguane mâle possède une paire d’hémipénis (parce qu’on ne fait pas les choses à moitié dans le règne animal). Ces organes sont bien planqués à la base de la queue et ne sortent que lors d’un tête-à-tête romantique avec une femelle. Mais attention, monsieur n’utilise qu’un seul hémipénis à la fois, comme s’il se disait : « Hé, je vais laisser l’autre se reposer pour la prochaine rencontre ! » Pratique, non ?

Les hémipénis sont une caractéristique fascinante des reptiles, qu’il s’agisse des iguanes ou des serpents. Ce détail anatomique nous rappelle à quel point la nature est ingénieuse et diversifiée, surtout dans des régions aussi riches que le Costa Rica.
— Isabelle Corneo Gauthier, guide touristique certifiée au Costa Rica

Imaginez la scène : dans la jungle dense du Costa Rica, notre cher iguane doit trouver une position confortable pour s’accoupler avec sa dulcinée. Pas de problème ! Il a l’embarras du choix avec ses deux hémipénis, un à gauche, un à droite, selon la situation. C’est comme si vous aviez une télécommande avec deux boutons, vous n’utilisez que celui qui marche le mieux selon l’angle !

Et pour couronner le tout, ces hémipénis ne sont pas juste là pour faire joli (ou pour nous intriguer). Ils sont couverts de petites épines ! Oui, vous avez bien lu, des épines. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour blesser la femelle, c’est pour garantir que tout se passe bien pendant l’accouplement. Un peu comme ces petits pics qu’on trouve sur les chaussures de montagne pour ne pas glisser… sauf qu’ici, il s’agit d’un tout autre type d’escalade !

Sur le plan évolutif, cette paire d’hémipénis est une véritable bénédiction pour l’iguane mâle. En pleine compétition avec d’autres mâles pour attirer les femelles, cette flexibilité leur permet de maximiser leurs chances de succès. Deux hémipénis = double efficacité, c’est mathématique ! Alors qu’ils paradent avec leurs hochements de tête et leur gorge déployée (parce qu’ils aiment impressionner), ils savent qu’ils ont un joker secret en réserve pour les aider à conclure.

Et si vous pensiez que les iguanes étaient les seuls à bénéficier de ce double privilège, détrompez-vous ! Les serpents, comme le boa constrictor, eux aussi affichent fièrement leurs deux hémipénis. Cela semble être un modèle plutôt populaire dans le règne reptilien – apparemment, un pénis n’était tout simplement pas suffisant pour ces gars-là.

Alors, cher touriste, la prochaine fois que vous apercevez un iguane au Costa Rica, vous saurez qu’il ne fait pas que profiter de sa sieste au soleil. Derrière son air zen se cache un champion de la reproduction, armé de ses deux hémipénis prêts à l’action. Bien sûr, vous ne les verrez probablement pas en pleine utilisation (on reste discret chez les iguanes), mais vous pouvez toujours vous amuser à partager cette petite anecdote avec vos amis en leur disant : “Savez-vous que cet iguane-là a deux pénis ?” Succès garanti !


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