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L’absence de contrôleurs aériens paralyse l’aéroport du Guanacaste

Des passagers coincés expriment leurs mécontents

par Yves Pepito Malette
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L’aéroport international du Guanacaste (Daniel Oduber Quirós), situé à Liberia, dans la province du Guanacaste, traverse une période de turbulence inhabituelle. Mardi le 17 décembre, l’aéroport a dû fermer ses portes à 18h, faute de contrôleurs aériens disponibles pour gérer les opérations. Cette fermeture inattendue a provoqué l’annulation de vols, affectant les passagers et mettant en lumière l’importance vitale du rôle des contrôleurs aériens.

Selon César Jaramillo, directeur général de l’aéroport, ces interruptions répétées nuisent gravement à la réputation de l’aéroport et à l’image du Costa Rica sur la scène internationale. « Cet événement malheureux, qui n’est pas une première, affecte directement la crédibilité de notre destination, tant pour les compagnies aériennes que pour les voyageurs », a-t-il déclaré. Jaramillo a appelé les autorités gouvernementales à agir rapidement pour remédier à la situation et prévenir de nouvelles perturbations.

Je suis venu pour découvrir les merveilles du Costa Rica, et voilà qu’on nous annonce, à la dernière minute, que notre vol de retour est annulé à cause d’un manque de contrôleurs aériens. Franchement, c’est inadmissible ! On se croirait dans un scénario mal organisé. Une telle gestion, ça décrédibilise non seulement l’aéroport, mais aussi l’image d’un pays qui vit du tourisme.

– Hugo Mayer, Bruxelles Belgique

Les contrôleurs aériens, souvent invisibles pour les voyageurs, jouent un rôle fondamental dans la gestion sécuritaire et efficace des vols. À l’aéroport du Guanacaste, qui accueille chaque année des milliers de touristes internationaux attirés par ses plages et ses paysages exotiques, leur absence provoque un effet domino sur l’ensemble de l’écosystème touristique.

Les défis de l’aéroport ne se limitent pas aux ressources humaines. En novembre dernier, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) a ordonné une fermeture de trois jours pour réparer des trous sur la piste, suscitant la colère des groupes du secteur touristique.

Ces interruptions, décrites comme « chaotiques » par des organisations telles que la Chambre Nationale du Tourisme (Canatur) et la Chambre Costaricienne des Hôtels (CCH), ont mis en lumière un manque de planification et de redondance dans la gestion des infrastructures aéroportuaires.

Cependant, comme l’a souligné Jaramillo, la fragilité de services aussi essentiels que celui des contrôleurs aériens reste une préoccupation majeure. « Les aéroports doivent gérer leurs ressources avec une redondance efficace, dépassant le strict minimum nécessaire », a-t-il rappelé. Ces propos résonnent comme un appel à mieux valoriser le travail de ces gardiens des cieux, dont l’expertise est cruciale pour le bon fonctionnement d’un aéroport.

Je suis venu avec ma famille pour passer des vacances au soleil, et maintenant nous sommes coincés ici sans savoir quand nous pourrons rentrer. Nous avons des obligations, des emplois, et tout ça est chamboulé par un problème qui aurait dû être anticipé. Comment peut-on manquer de personnel dans un aéroport aussi important ? C’est un manque de professionnalisme choquant.

– Martine Dupont-Johnson, Winnipeg Manitoba

L’aéroport de Guanacaste est bien plus qu’une infrastructure. C’est une porte d’entrée stratégique pour un Costa Rica en pleine expansion touristique. Il est donc impératif d’assurer une gestion proactive des ressources humaines et des infrastructures pour renforcer la confiance des compagnies aériennes et offrir une expérience fluide et sécurisée aux voyageurs.


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