Il y a bien des années, dans le sud du Costa Rica, lors de mon premier voyage au pays, j’ai vu de jolies plantations de palmiers bien symétriques. Je m’y suis aventurée (oui, oui, je suis allée marcher dans ses rangées), car visuellement je trouvais cela attrayant pour mon œil de photographe.
J’ai remarqué des fruits rougeâtres dans le creux des palmes. Cela a éveillé ma curiosité naturelle et j’ai su que c’était des plantations de palmes, qui produisent la fameuse huile qui est un sujet de discussion d’actualité pour la protection de l’environnement. Non loin de la plantation était aussi installée une usine qui, certains jours, émet des odeurs très malodorantes. Vraiment désagréable, beurk !
En grattant un peu, j’ai su que de nombreuses forêts sauvages ont été remplacées par des plantations de palmiers à l’huile. Ça, j’avoue, ça me rend triste, car la forêt est vivante et je la respecte. Elle nous donne beaucoup d’oxygène, de nourriture et abrite une foule d’animaux.
Le Costa Rica se trouve parmi les 5 principaux exportateurs mondiaux de bananes, ananas, melon et d’huile de palme. L’huile de palme est la plus consommée au monde, loin devant celles de soja, de tournesol et de colza.
Ses points positifs:
À l’état naturel, la couleur de l’huile vierge va du rouge à l’orange et elle est très riche en antioxydants, carotènes et en vitamine A.
Le palmier à huile est très productif et ne nécessite que peu de machinerie. Il s’avère peu coûteux. Son bénéfice à l’hectare est très supérieur à celui des autres plantes oléagineuses : si l’huile de palme représente 40 % de la production mondiale d’huile végétale, le palmier lui occupe que 7 % des surfaces cultivées. Donc, plus de nourriture pour moins d’espace.
Elle ne rancit pas ou peu et s’avère très stable à haute température (pour des fritures par exemple). Elle a beaucoup des qualités du beurre, mais en nettement moins cher.
Ses points négatifs:
La culture du palmier à huile est l’une des causes principales de la déforestation sur la planète !
Lorsqu’elle est raffinée, elle devient de couleur dorée, ivoire ou blanche. Elle est très concentrée en acides gras saturés, donc de mauvaises graisses qui, consommées en grandes quantités, contribuent aux risques de maladies cardio-vasculaires par son taux d’acides gras saturés, et augmente le taux de mauvais cholestérol. Donc, elle nuit à la santé.
L’huile de palme se trouve dans la plupart des produits de l’alimentation industrielle; biscuits, céréales pour enfants, pain, soupes instantanées, mayonnaise, sauce tomate, margarine, bonbons, chips, pâtes à tartiner, gâteaux, crème glacée, chocolat, shampoings, savons, déodorants, dentifrices, produits de beauté (par exemple le rouge à lèvres) et les détergents, pour n’en nommer que quelques-uns.
Que sont donc les solutions ?
En stoppant la déforestation en exploitant des terres agricoles à l’abandon et en limitant l’utilisation des produits chimiques, l’on pourrait produire une huile végétale bon marché et respectueuse de l’environnement. Ainsi, nous pourrions protéger les forêts de notre planète. Et, pour notre santé, il est préférable d’en consommer modérément.
Comme le dit si bien l’expression: “La modération a bien meilleur goût!”.
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2 commentaires
J’aime bien la conclusion mais… je ne suis pas très en faveur de l’huile de palme. Elle est peu chère… oui. Elle aide un peuple à se développer… oui. Elle n’est vraiment pas bonne pour la santé… oui. L’industrie l’utilise trop dans tout pour économiser mais ne baissent pas leur prix pour autant.
Merci beaucoup pour votre commentaire. Merci aussi de nous lire 😉