Ce texte ne vise personne en particulier, je l’écris pour ventiler. Dernièrement, l’algorithme des réseaux sociaux et diverses expériences me confrontent à la façon de voyager de plusieurs Québécois.
Je suis irritée par ce que je lis, vois ou entends. Il faut que ça sorte. Mais ce n’est que mon humble opinion que j’ai envie de partager.
Le Costa Rica est un pays particulier. Ce n’est pas pour tout le monde. Si tu es du genre à triper sur les formules « tout inclus », va plutôt à Cuba; tu économiseras tout en ayant l’embarras du choix. Si tu cherches des plages paradisiaques de sable blanc et d’eau turquoise, va en Martinique ou en République dominicaine; les Caraïbes en regorgent. Si tu as peur de tout et refuses d’interagir avec les locaux, reste donc chez toi.
Ç’a l’air bête dit comme ça, mais c’est la réalité. Récemment, j’ai lu une publication d’un mec qui se plaignait de ne rien voir malgré la fortune qu’il dépensait. En commentaire, plusieurs personnes suggéraient de payer pour un guide ou recommandaient des agences de tourisme. Mes yeux ont tellement roulé qu’ils ont failli rester coincés.
Sérieux, ce qui fait le charme du Costa Rica, ce n’est ni l’architecture, ni la bouffe, ni la culture musicale, ni les plages… pas même les plus beaux paysages ou la diversité incroyable de la nature. Ce qui distingue ce pays des autres, c’est la philosophie de vie de ses habitants. Pura Vida.
Je fais le même constat. Je trouve que cette façon de voyager est le reflet de notre société de consommation. Certains ne voyagent pas le pays, ils le consomment.
Marie-Laurence Paré – En réaction à cette opinion exprimée dans le groupe Facebook « Québécois au Costa Rica ».
Alors si tu viens passer 7 jours et que tu veux faire toutes les excursions touristiques, c’est ton choix. Et c’est vrai que ça va te coûter la peau des fesses pour, au final, pas grand-chose. Trotter à cheval, surfer sur des vagues ou regarder un coucher de soleil sur un catamaran, tu peux faire ça un peu partout. À la limite, le zipline du volcan Arenal est original, mais tu ne passeras pas ta semaine à faire ça. À mes yeux, tu manqueras l’essentiel: échanger avec les locaux.
Bravo pour ce message, enfin quelqu’un qui dit les vrais affaires. A chacun son type de voyage et effectivement, il n’y a rien de mieux que de se mélanger aux locaux, ils sont supers sympathiques et ne demande pas mieux que de jaser avec nous même si on baraguine l’espagnol, c’est juste drôle. Le CR c’est un endroit magnifique pour sortir de notre zone de confort, tout y est beau et on s’adapte.
Guylaine Keable – En réaction à cette opinion exprimée dans le groupe Facebook « Québécois au Costa Rica ».
Beaucoup vont répliquer qu’ils ne parlent pas espagnol. On s’en fout. Force-toi. Mime tes propos, fouille dans un mini dictionnaire, demande à Google. En 2006, quand je suis débarquée seule au Guanacaste pour 5 semaines, j’y suis restée 5 ans. Je ne parlais pas un mot d’espagnol, à part «Dónde son los baños?» et «Una cerveza, por favor». J’ai même fait semblant de ne pas parler anglais, car j’avais remarqué que les Gringas n’apprenaient pas un seul mot d’espagnol tandis que les Ticos maniaient de mieux en mieux l’anglais.
Oui, je sais, quand on reste 7 jours, on n’a pas le temps d’apprendre une nouvelle langue. Mais si tu ne fais aucun effort pour entrer en contact avec la communauté costaricienne, écouter leurs histoires, en apprendre un peu plus sur leur façon de vivre, de penser, de réagir… tu seras passé à côté de quelque chose de précieux: la vraie richesse du Costa Rica.
Pura Vida!
Fish on🤣🤣
Merci pour ce beau commentaire 😉
Je te reconnais bien dans ce texte, ton coeur d’enfant qui ne cesse de s’émerveiller devant les beautés de mère…
Superbe texte et découverte Merci Monsieur Malette
C’est vraiment très intéressant et oui la nature est la plus grande Artiste au monde, La chance que nous avons…
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